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Pourquoi poser des limites à notre enfant?





Les bébés ont une curiosité naturelle qui les poussent à explorer.

Quand l’enfant grandit et qu’il commence à marcher et à s’affirmer, c’est souvent le moment des premiers conflits. Poser des limites de façon ferme et bienveillante nous aidera à gérer ou à éviter ces situations difficiles.

 

Pourquoi poser des limites à notre enfant ?

Les enfants ont besoin d’un cadre et de limites. Cela permet d’assurer leur sécurité physique car les jeunes enfants n’ont pas conscience des dangers qui l’entourent.

Il est important d’introduire quelques règles afin de leur apprendre, ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire.

Ces règles sont pour l’enfant rassurantes et sécurisantes.

Cela donne des repères aux enfants, particulièrement si elles sont appliquées avec constance. 


Comment poser ses limites ?


On peut réfléchir très tôt à ce que l’on veut transmettre et apprendre à notre enfant : Les règles permettent aux tout-petits de distinguer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas dans leur famille.

On discute à deux de ce qui est important pour nous.

Quelles valeurs peut-on partager ? ce que l’on veut leur transmettre.

Les règles contribuent ainsi à l’harmonie familiale, elles permettent aussi aux tout-petits de faire peu à peu l’apprentissage de compétences sociales. 

Ils pourront par la suite les reproduire à l’extérieur de leur milieu familial, par exemple à la crèche, garderie, chez l’assistante Maternelle.

Au moment des premières crises, cela nous aidera à fixer nos limites clairement et à réagir de façon ferme et constante.

Mettre en place des routines permet aussi de poser un cadre sécurisant dans lequel chacun a ses repères.

Bien sûr, rien n’est figé : notre expérience avec l’enfant va aussi faire évoluer ce cadre. 

Il ne faut pas hésiter à répéter les règles que l’on a fixées, car un enfant ne peut pas comprendre et respecter les interdits.

Il a besoin de temps pour comprendre ce qu’on attend de lui.


 Faut-il s’adapter au tempérament de son enfant ?


Chaque enfant a sa propre personnalité, qui influence son comportement, ses relations, les émotions qu’il ressent et exprime.

Observer et communiquer avec son enfant nous permet de découvrir sa personnalité unique.

On peut alors ajuster nos comportements et nos pratiques pour mieux l’accompagner.

Quel que soit le tempérament de son enfant, en étant chaleureux et rassurant, on l’aide à en tirer le meilleur parti.

 

A retenir

Les traits de caractères se développent très tôt dans la vie.

Quand on a plusieurs enfants, on se rend compte à quel point ils sont différents !

Il y a les actifs et les calmes, les téméraires et les craintifs, les émotifs…

Ce tempérament peut évoluer en fonction des expériences et des relations, sans changer complètement.

 

Que faire si le comportement de notre enfant ne nous convient pas ?

 

Sans cet encadrement, les enfants peuvent se sentir angoissés et perdus en raison de la trop grande liberté qui leur est accordée. 

En grandissant, ils pourraient également devenir moins confiants et avoir des difficultés à réguler leurs émotions. 

Si notre enfant a un comportement avec lequel nous ne sommes pas d’accord :

  • On peut lui expliquer clairement et fermement notre désaccord : « Je vois que tu fais ça. Je ne suis pas d’accord. On va faire autrement » ou par exemple, au lieu de dire : « Ne mets pas le crayon dans ta bouche », dites plutôt : « Le crayon va dans la main ».

  • Assurez vous d’avoir l’attention de votre tout-petit lorsque vous formulez les règles. Pour ce faire, rapprochez vous de lui et assurez vous qu’il vous regarde et vous écoute.

  • On évite de juger et de critiquer son enfant pour ne pas le blesser. 

  • On peut essayer de diriger son attention vers autre chose pour éviter le conflit. Par exemple, on lui propose un autre jouet ou une autre activité. 

  • Gardez le « non » pour ce qui est important. Moins il y a de « non », plus votre enfant sera porté à respecter les règles.

  • Si votre enfant demande un biscuit avant le repas par exemple, vous pouvez lui répondre : « Oui, dès que tu auras terminé le repas », plutôt que : « Non, c’est le temps de souper ! ».

  • Par ailleurs, s’il fait quelque chose d’interdit, vous pouvez lui dire « stop » pour arrêter son geste.

 

Comment réagir face aux crises d'un enfant ?


Parfois, il arrive que notre enfant soit très en colère : il pleure, se roule par terre, tape ou mord...

Dans ces moments, on ne le comprend pas toujours, on peut avoir honte en public, se sentir agressé, en colère… Il faut savoir que notre enfant ne cherche pas à nous embêter ou à nous manipuler.

Alors quand une crise arrive : 

  • On prend quelques secondes pour se calmer, respirer, et prendre conscience de nos propres émotions.

Cela nous aidera à ne pas réagir de façon blessante ou violente. 


  • On essaie de se mettre à sa place pour comprendre son émotion. Cela peut être de la colère, de la tristesse, de la peur.

Cela nous aidera à mettre des mots sur ce qu’il traverse : « Est-tu en colère car maman a dit non ?», « Est-tu triste car nous devons partir ? » plutôt que de minimiser ses ressentis en affirmant que « ce n’est rien ».


  • On lui propose un câlin, on le prend dans nos bras. Cela lui montre que ses besoins sont importants, et donc renforce sa confiance en nous et en lui.

C’est pour cela qu’il vaut mieux éviter de le gronder ou de le laisser pleurer et se calmer seul. Cela ne veut pas dire qu’on va céder à toutes ses demandes.

Par exemple, s’il fait une grosse colère pour avoir des bonbons, le câliner ne signifie pas qu’on va lui donner des bonbons, mais va l’aider à traverser ce moment difficile pour lui. 


  • Une fois la colère passée, on peut essayer de retrouver ce qui l’a déclenchée.

Quand on comprend les raisons qui motivent les colères, on arrive mieux à contrôler la situation sans perdre notre calme quand elles se reproduisent.

A retenir

Il faut du temps à un enfant pour apprendre à se calmer seul ou à supporter une frustration sans explosion de colère ou de tristesse.

Jusqu’à 3 ou 4 ans par exemple, le cerveau d’un enfant n’est pas assez mature pour cela.

Il en sera capable vers l’âge de 5 ou 6 ans.

En attendant, il aura besoin de notre compréhension.

 

On sait maintenant que les fessées, les paroles dévalorisantes, les menace perturbent le développement de l’enfant.

Ces pratiques sont interdites par la loi.

 

Important à savoir

·        Comme il aime explorer, le tout-petit a besoin de règles pour assurer sa sécurité et se sentir rassuré.

·        L’enfant a souvent besoin qu’on lui répète les règles pour les comprendre et les respecter. De plus, faire preuve de constance dans l’application des règles le sécurise.

·        Des moments de plaisir partagés et l’accompagnement des parents sont nécessaires pour encadrer le tout-petit et l’aider à respecter les règles.


Si toutefois vous vous trouvez en difficulté et que vous vous questionnez à ce sujet …

Je peux vous accompagner en toute bienveillance et vous donnez quelques pistes !

N’hésitez pas à m’envoyer un message via Messenger.


A très bientôt ! 

 

Myriam CHARLES-ALFRED

     "Mymy à votre écoute"

Educatrice de Jeunes Enfants

Accompagnante Parental / Formatrice indépendante

      Tél : 07 49 22 87 52

 

 

 

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