La guerre en Ukraine avec les petits, quels mots employer

Tout d’abord, laissez moi vous exprimer toute ma tristesse auprès de la population Ukrainienne et remercier tout l’élan de solidarité, qui se met en place pour Accueillir, soutenir et apporter du soutien et du réconfort à toutes ces familles qui ont du tout quitter pour fuir leur Pays.
Pour eux Merci !!!
Alors que la guerre en Ukraine occupe le devant de l’actualité, les parents sont souvent démunis lorsqu'il s'agit d'évoquer le sujet avec leurs enfants.
Comment aborder la question, et que leur dire selon leur âge ?
Face à l’actualité de la guerre en Ukraine, voici le premier conseil que je donnerais aux parents ?
Surtout, ne laissez pas la télé allumée avec les infos qui tournent en boucle.
C’est très anxiogène pour tout le monde et les enfants vont entendre sans comprendre, il n’y a aucun filtre. Ils perçoivent l’angoisse dans les voix et entendent des mots qui font peur, mais ils ne savent pas trier l’information.
Notre préoccupation principale en tant que parents est de :
Protéger nos enfants et leur offrir de la sécurité.
Bien sûr, ce qui se passe en Ukraine est grave et effrayant, mais les enfants doivent en être préservés le plus possible.
Nous-mêmes, nous devons réussir à contenir nos émotions sur le sujet, qui peut être source d’angoisse, parfois sans retenue tellement c’est fort.
Les enfants vont sentir notre inquiétude, mais il faut les rassurer en leur disant que c’est un sujet de grands et qu’ils peuvent continuer à vivre normalement.
Ce qu’il faut se dire, c’est que les enfants ne sont pas des adultes ce sont des enfants, oui il faut leur parler en dosant les « mots ».
Ils sont petits, ils n’ont pas les moyens de faire face aux informations anxiogènes, de les comprendre et de s’autoréguler émotionnellement de manière à ne pas se laisser envahir par elles.
Faut-il prendre les devants sur le sujet ?
Tout dépend de leur âge. Pour les plus jeunes, il faut répondre quand ils posent une question mais pas les devancer. Au nom de « je veux les rassurer », on peut sans le vouloir les inquiéter car on leur en dit trop alors qu’ils ne le demandaient pas.
Avec les plus grands, par contre, surtout s’ils vont sur les réseaux sociaux, il vaut mieux susciter la discussion pour pouvoir temporiser et leur apporter des éléments de contexte.
Avec les petits, quels mots employer pour parler de l’actualité sans leur faire peur ?
L’idée principale, c’est de ne pas en dire trop.
On leur raconte des choses vraies, avec des mots qu’ils peuvent comprendre.
Par exemple, on peut leur dire qu’un pays a attaqué un autre pays, qui se défend et tout le monde les aide à résister. Il n’y a pas besoin d’en dire plus, on reste simple et factuel.
Surtout, on ne rentre pas dans les détails, on ne dit pas qu’il y a des femmes, des hommes et des enfants qui se font bombarder, qui doivent quitter leur maison… Si on évoque des choses proches de leur réalité, les enfants vont prendre peur, leur imagination va s’emballer et ils vont dire « moi, j’ai peur que les Russes viennent à la maison et tuent mes parents et ma famille ». On a entendu ce genre de phrases après les attentats.
Que faire si notre enfant rentre de l’école et nous dit qu’il a joué à la guerre en Ukraine dans la cour de récréation ?
L’Ukraine, au primaire, c’est un concept ! Votre enfant a entendu l’expression et l’a reprise, mais il n’a pas conscience de ce que cela signifie.
Vous pouvez lui dire « Ah oui, tu as entendu qu’il y a la guerre en Ukraine ?
Qu’est-ce que tu as entendu d’autre ? Lorsqu’il faut aborder un sujet délicat, c’est toujours intéressant de commencer le dialogue en demandant à son enfant ce qu’il sait du sujet.
Cela donne un cadre. A partir de ses réponses, on ajoute des éléments pour compléter ou rectifier, mais on ne va pas plus loin, sauf s’il a des questions.
Certains supports peuvent aider, je pense surtout aux quotidiens pour enfants, Le Petit Quotidien et Mon Quotidien, ils font un travail remarquable.
Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils ont plus de clés pour comprendre ce qu’il se passe. On peut apporter un peu plus d’informations, des éléments de contexte historique, mais on leur parle toujours en adaptant le vocabulaire à leur âge.
Encore une fois, on ne va pas au-delà des questions posées par l’enfant. On peut aussi souligner des points positifs, leur parler de la solidarité qui s’est mise en place au sein de la société ukrainienne et à l’international pour aider les Ukrainiens.
Si toutefois vous vous trouvez en difficulté et que vous vous questionnez à ce sujet …
Je peux vous accompagner en toute bienveillance et vous donner quelques pistes !
N’hésitez pas à m’envoyer un message via Messenger.
A très bientôt !
Myriam Charles-Alfred
Coach Parental
"Mymy à votre écoute"
my.charlesalfred.coachparental@gmail.com
Vous pouvez également me suivre sur les réseaux sociaux Facebook